Chacun des récipiendaires exceptionnels des prix spéciaux de l’Académie a contribué de manière innovante et spectaculaire aux industries canadiennes de l’écran. Nous sommes extrêmement fiers de célébrer ces lauréats et leur parcours dans le cadre des prix Écrans canadiens 2017.
Ces Prix spéciaux de l’Académie seront remis lors de la semaine du Canada à l’écran, du 6 au 12 mars 2017.
Christopher Plummer compte parmi les acteurs du théâtre les plus respectés depuis près de 65 ans, en plus d’être vétéran du cinéma avec 100 films à son actif. Ayant grandi à Montréal, il entreprend sa carrière professionnelle sur scène et à la radio en français comme en anglais. Après qu’Eva Le Gallienne lui donne la chance de faire ses débuts à New York en 1954, il tient la vedette dans de nombreuses mises en scène célèbres à Broadway et dans le West End de Londres, obtenant des distinctions des deux côtés de l’Atlantique.
Parmi ses nominations aux Tony Awards, il remporte deux prix Tony, pour la comédie musicale Cyrano (1974) et pour Barrymore (1997), et se voit mettre en nomination à sept reprises, dont le plus récemment pour King Lear (2004) et pour le rôle de Henry Drummond dans Inherit The Wind (2007). Il reçoit également trois prix aux Drama Desk Awards, en plus de la médaille du National Arts Club. Ancien membre principal du Royal National Theatre sous Sir Laurence Olivier et de la Royal Shakespeare Company sous Sir Peter Hall, il s’y voit décerner le prix du meilleur acteur aux Evening Standard Awards de Londres pour Becket (1961). Acteur principal au festival de Stratford du Canada au cours de ses années de formation sous Sir Tyrone Guthrie et Michael Langham, il y retourne plus récemment sous Des McAnuff dans son spectacle solo A Word or Two.
En plus d’obtenir des distinctions au Royaume-Uni, aux États-Unis, en Autriche et au Canada, il est le premier interprète à recevoir le Jason Robards Award for Excellence in Theatre, en mémoire de son grand ami, l’Edwin Booth Lifetime Achievement Award et le Gielgud Award for Excellence in the Dramatic Arts. En 1968, autorisé par Élisabeth II, il est désigné Compagnon de l’Ordre du Canada (chevalier à titre honorifique). Titulaire d’un doctorat honorifique en arts de Julliard, il reçoit également le Prix du Gouverneur général pour les arts du spectacle en 2001. Il est intronisé au Temple de la renommée Theater Hall of Fame en 1986, puis à l’Allée des célébrités canadiennes en 1998.
À la suite de son introduction à l’écran par Sidney Lumet dans Stage Struck (1958), sa gamme de films notables comprend The Man Who Would Be King (1975), Battle of Britain (1969), Waterloo (1970), Fall of the Roman Empire (1964), Star Trek VI: The Undiscovered Country (1991), Twelve Monkeys (1995) et The Sound of Music (1965), ce derniergagnant d’un Oscar. Ses films plus récents comprennent The Insider (1999, dans le rôle de Mike Wallace; gagnant d’un prix aux National Film Critics Award), A Beautiful Mind (2001), applaudi par la critique, National Treasure (2004), Syriana (2005)et Inside Man (2006). Ses apparitions à la télévision, au nombre de presque 100, comptent Hamlet at Elsinore (1964) de la BBC, gagnant d’un Emmy,dans le rôle-titre; les productions The Thorn Birds (1983), Nuremberg (2000) et Little Moon of Alban (1958), gagnantes de prix Emmy;et Muhammad Ali’s Greatest Fight (2013) d’HBO. En tout, ces apparitions lui valent sept nominations aux Emmy Awards et deux prix Emmy.
Les tout derniers projets cinématographiques de Plummer comprennent les films d’animation couverts d’éloges Up (2009) et 9 (2009), ainsi que le rôle-titre dans The Imaginarium of Doctor Parnassus (2009), réalisé par Terry Gilliam. Il incarne le grand romancier Tolstoy aux côtés d’Helen Mirren dans The Last Station (2009)pour Sony Classics, obtenant ainsi sa première nomination aux Academy Awards. L’année suivante, il s’y voit mettre en nomination pour la deuxième fois en plus de recevoir l’Oscar du meilleur acteur dans un second rôle pour Beginners (2010). Il partage la vedette dans The Girl with the Dragon Tattoo (2011), une réalisation de David Fincher. En juillet et en août 2012, il retourne au festival de Stratford pour présenter son spectacle solo qu’il a créé et écrit, intitulé A Word or Two et réalisé par Des McAnuff, puis le reprend à l’Ahmanson Theatre quelques années plus tard. Plus récemment, il partage la vedette avec Shirley MacLaine dans Elsa & Fred (2014), réalisé par Michael Radford, et joue dans Hector and the Search for Happiness (2014) de Peter Chelsom, puis dans Danny Collins (2015)aux côtés d’Al Pacino et d’Annette Bening pour le scénariste et réalisateur Dan Fogelman, ainsi que dans Remember (2015) d’Atom Egoyan. En 2017, vous le verrez dans The Exception, réalisé par David Leveaux, puis dans The Man Who Invented Christmas, une réalisation de Bharat Nailuri distribuée par Bleeker Street dans laquelle il incarne le personnage de Scrooge.
Son récent mémoire à succès, In Spite of Myself (Alfred A. Knopf Publishers), écrit par lui-même, est admiré tant par la critique que par le public.
Juste pour rire, l’une des marques d’humour les plus acclamées au monde, recevra cette année le prestigieux prix Icône. Le prix sera présenté par une autre icône de la comédie, l’humoriste Dave Chapelle.
« Après plus de 30 ans de travail exceptionnel, Juste pour rire est l’une des plus grandes marques d’humour au monde, solidement établie comme la pépinière de l’humour canadien. Sa contribution au petit écran est extraordinaire : elle a su amener certains des meilleurs humoristes du monde dans les foyers des Canadiens grâce à leurs productions télévisuelles », affirme le président de l’Académie, Martin Katz. « Dave Chappelle est l’une des voix les plus influentes de l’humour, et nul n’est mieux placé que lui pour remettre ce prix à Juste pour rire. »
« Récompenser une entreprise de chez nous qui permet à des dizaines de créateurs d’ici de s’illustrer sur le territoire québécois, canadien et international nous remplit de fierté », révèle Mario Cecchini, président de l’Académie au Québec. « Juste pour rire est non seulement une marque solide qui perdure dans le temps : elle valorise également le talent d’ici comme peu réussissent à le faire. Nous sommes heureux de lui rendre hommage cette année dans le cadre des prix Écrans canadiens. »
Fondé en 1983 à Montréal, Juste pour rire a lancé la carrière de certains des plus grands noms de la comédie, notamment Russell Peters, Jimmy Fallon, Kevin Hart, Louis CK et Dave Chappelle lui-même. Au fil du temps, le festival a ajouté des événements à Vancouver, à Toronto, à Sydney et à Londres. Le festival Juste pour rire de Montréal est l’événement d’humour le plus prestigieux au monde, accueillant plus de 300 artistes par année, avec une moyenne de 1,7 million de visiteurs à Montréal chaque été.
Étant l’un des principaux producteurs d’humour à la télévision, avec plus de 1 000 heures d’émission de stand-up, de fictions et de variétés, en plus de sa franchise à succès Les Gags, Juste pour rire diffuse ses spéciales et ses séries dans plus de 130 pays, sur tous les réseaux d’importance au Canada et aux États-Unis, et chez les diffuseurs internationaux comprenant CBC, Comedy, HBO, the CW, Showtime, Fox, BBC Channel 4 et ABC, pour ne nommer que ceux-là.
Réel pionner et bon ami de Juste pour rire, l’humoriste Dave Chappelle, remettra le prix Icône au fondateur de Juste pour rire, Gilbert Rozon, et au directeur de l’exploitation, Bruce Hills. La relation de Chappelle avec le festival remonte à 1992, alors qu’il y faisait sa première performance, lançant du coup son extraordinaire carrière.
Ayant commencé sa carrière de stand-up à 18 ans, Chappelle est aujourd’hui l’un des humoristes les plus vénérés et ayant le plus de succès au monde. Le populaire et novateur Chappelle’s Show sur Comedy Central, une série d’humour à sketchs créée par Chappelle et le mettant en vedette, est devenue un succès incontesté au début des années 2000, valant à l’artiste deux nominations aux Emmy Awards. Il a récemment conclu un accord sans précédent avec Netflix pour trois nouvelles spéciales d’humour.
Remis par le conseil d’administration de l’Académie, le prix Icône souligne les réalisations importantes dans les industries canadiennes de l’écran.
Le prix Écran d’or Cineplex 2016 pour un long métrage (Cineplex Golden Screen Award for Feature Film) sera remis à la comédie québécoise Les 3 P’tits Cochons 2, produite par Christian Larouche et réalisée par Jean-François Pouliot, qui a amassé 2 882 738 $ dans l’ensemble du pays. Il s’agit d’une deuxième récolte consécutive pour le réalisateur Jean-François Pouliot, qui avait également reçu ce prix l’an dernier.
« Jean-François Pouliot connaît le secret pour créer des succès au box-office! » affirme le président de l’Académie, Martin Katz. « Nous offrons nos sincères félicitations à Jean-François et au distributeur canadien du long métrage, Les Films Christal, pour le succès de ce film. »
« Pour l’Académie, souligner le rayonnement de ce film au plan national est un devoir et un véritable honneur », révèle Mario Cecchini, le président de l’Académie au Québec. « Au nom des membres de l’Académie, j’aimerais saluer le travail de toute l’équipe d’artistes, artisans, producteurs et distributeurs derrière ce film pour ce succès cinématographique incroyable. »
Après avoir remporté le prix de la Bobine d’or (Golden Reel Award) aux prix Génie en 2007, le film Les 3 P’tits Cochons 2 présente le retour au grand écran des frères Rémi (Paul Doucet), Mathieu (Patrice Robitaille) et Christian (Guillaume Lemay-Thivierge), toujours esclaves de leur libido débridée, neuf ans après le film original. En dépit de leurs modes de vie bien différents, les trois frères tentent de s’entraider afin de former la famille unie que leur mère espérait.
Les 3 P’tits Cochons 2 est distribué par Les Films Christal.
Depuis 1976, l’Académie remet annuellement le prix Écran d’or Cineplex pour un long métrage (anciennement appelé le prix de la Bobine d’or Cineplex) au film canadien qui encaisse les meilleures recettes au guichet sur le plan national au cours de l’année. Les films La Guerre des Tuques 3D, réalisé par Jean-François Pouliot, et Pompeii, réalisé par Paul W.S. Anderson, ont reçu ce prix dans le passé.
Dans Old Stone, le passionnant premier long métrage de Johnny Ma mettant en vedette Chen Gang, Nai An (Suzhou River, When Night Falls) et Wang Hongwei (Platform, Unknown Pleasures, Still Life), un chauffeur de taxi chinois se retrouve plongé dans un cauchemar kafkaesque dans lequel on est puni pour ses bonnes actions. Drame social naturaliste à première vue, Old Stone prend un tournant sombre et sanglant alors qu’on suit les répercussions d’un accident de voiture dans une société où la vie est bon marché et la compassion est ruineuse.
Old Stone est cinq fois nommé aux prix Écrans canadiens 2017. Il se retrouve finaliste dans les catégories Meilleur film, Interprétation masculine dans un premier rôle (Gang Chen), Meilleures images (Ming Kai Leung), Meilleur scénario (Johnny Ma) et Meilleur montage (Michael Long).
Le film a été diffusé en première nord-américaine au Festival international du film de Toronto (TIFF) dans le Discovery Program et a reçu le prix pour le meilleur premier long métrage canadien remis par la ville de Toronto. Il est d’ailleurs possible de le précommander sur iTunes pour un visionnement rendu disponible le 7 avril 2017.
Johnny, né Nan Ma à Shanghai en Chine, a immigré à Toronto à l’âge de dix ans. Après avoir fait carrière en fusions et acquisitions dans le monde des affaires et de la mode, il gradue de l’Université Columbia en 2014 dans le programme de réalisation et scénarisation cinématographiques de l’école des beaux-arts (MFA). Il a reçu des prix de la DGA et du National Board of Review, en plus de sa nomination aux prix Écrans canadiens dans la catégorie Meilleur court métrage. Il est un ancien élève du Sundance Institute Screenwriting / Directing Lab 2014 et gagnant de la compétition Pitch This de Téléfilm Canada. Old Stone est le premier long métrage de Johnny. Le cinéaste est actuellement en développement de son deuxième long métrage prenant également place en Chine.
L’actrice torontoise Tantoo Cardinal a été nommée Membre de l’Ordre du Canada, l’une des plus hautes distinctions civiles au pays. Cette reconnaissance souligne les contributions exceptionnelles de Cardinal à la croissance et au développement des arts de la scène autochtones au Canada.
Cardinal est apparue dans plus d’une centaine de projets cinématographiques et télévisuels au cours des 40 années de sa carrière. Elle a remporté de nombreux prix pour ses performances, notamment un prix Gemini pour North of 60, un prix Leo pour Blackstone et un prix de la meilleure actrice du American Indian Film Festival pour Where the River Flows North. Elle a également été récipiendaire du prix ACTRA d’excellence, du prix Rudy Martin pour une performance exceptionnelle par une personne autochtone au cinéma, du prix Harvard’s Sun Hill pour souligner l’excellence en cinéma autochtone, et du prix Peter Ustinov au Festival du film de Banff.
Sans doute l’actrice autochtone la plus largement reconnue de sa génération, Tantoo Cardinal a joué dans de nombreuses pièces de théâtre, émissions de télévision et films, dont Legends of the Fall, Dances With Wolves, Black Robe, Loyalties, Luna, Spirit of the Whale, Unnatural & Accidental, Marie-Anne, Sioux City, Silent Tongue et Mother’s & Daughter’s.
Sa performance émouvante dans Loyalties lui a valu une nomination aux prix Genie, un prix de la meilleure actrice au American Indian Film Festival, le prix du public au Festival international du film de Toronto, ainsi que le prix de la meilleure actrice au Festival international du film du Zimbabwe et du Portugal.
Cardinal a reçu le prix Elizabeth Sterling de la meilleure actrice au théâtre pour All My Relations, ainsi que le prix First Americans in the Arts Totem pour son interprétation de Katrina dans la pièce Widows, présentée au Forum Stage de Los Angeles.
Cardinal a remporté le prix Eagle Spirit pour ses contributions exceptionnelles à la communauté artistique autochtone. Elle a également reçu le prix de l’actrice de l’année du MacLeans’ magazine Honour Roll, le prix d’excellence du Toronto Women in Film and Television, le prix International Women in Film pour sa contribution exemplaire au domaine des arts, le prix Dreamcatcher soulignant l’ensemble de sa carrière, en plus d’être intronisée au Temple de la renommée CBC/Playback.
Ses nombreuses apparitions télé incluent des rôles récurrents dans les séries suivantes : Longmire, Mohawk Girls, Blackstone, Arctic Air, The Guard, North of 60 et Dr. Quinn Medicine Woman, en plus d’apparitions spéciales dans Strange Empire, The Lightening Field, Street Legal, The Campbell’s, Gunsmoke, Tom Stone, Myth Quest, Lonesome Dove et Renegade Press.com. Elle a aussi participé aux « Movies of the Week » The Englishman’s Boy, Dreamkeeper et au documentaire Nobody’s Girls, diffusé sur PBS.
Récemment, elle a joué dans trois longs métrages : Eden, Maina et Chasing Shakespeare. Elle a également foulé les planches en interprétant Regan dans la pièce King Lear, présentée au Centre national des arts d’Ottawa, ainsi que le rôle de Pelajia dans la mise en scène de The Rez Sisters, au The Belfry Theatre. Tantoo a récemment tourné un épisode de Penny Dreadful, une série tournée en Irlande. Elle peut être vue dans la nouvelle série Frontier sur Netflix et dans la minisérie Godless, produite par Stephen Soderberg et qui sera diffusée prochainement.
Simcha Jacobovici est un réalisateur et producteur documentaire primé, un journaliste d’enquête, un animateur télé, l’un des auteurs les plus vendus du New York Times et un conférencier. Il a été mis en nomination quatre fois aux prix Emmy et est la seule personne à avoir remporté trois prix dans la catégorie « Journalisme d’enquête exceptionnel ». Il a également remporté deux prix Donald Brittain, un prix Écrans canadiens, deux prix Edward R. Murrow et un « Certificate of Special Merit » de la Academy of Motion Picture Arts and Sciences, à Los Angeles.
Jacobovici a produit du contenu pour une majorité des plus grands diffuseurs au monde, notamment CBC, Vision, NBC, PBS, Discovery Channel, History Channel, National Geographic Channel, HBO, Five, BBC, Arte, TF1, ProSieben, ZDF, NHK, IBA, Discovery Science et plusieurs autres.
Les films de Jacobovici ont réellement changé les choses. Son premier film, Falasha: Exile of the Black Jews (1983), a été cité par The Economist comme ayant été l’un des facteurs à l’origine du transport aérien israélien des juifs éthiopiens en 1984. Il a été l’un des premiers à parler du SIDA en Afrique, dans Aids in Africa (1990). The Plague Monkeys (1994) a suscité un soulèvement citoyen à Toronto, menant à l’annulation de l’ouverture d’un laboratoire biologique de niveau 4 adjacent à une garderie. Son film sur l’esclavagisme sexuel des enfants, The Selling of Innocents (1996), a contribué à maintenir l’ouverture d’un centre de réhabilitation pour les fillettes atteintes du VIH et victimes de la traite des êtres humains en Birmanie. Deadly Currents (1991), portant sur le conflit israélo-palestinien, est le seul film à avoir été officiellement reçu tant par le peuple israélien que palestinien. En 2013, Tales From the Organ Trade, coproduit par Ric Bienstock et Felix Golubev, a été projeté au Parlement danois dans le cadre de la réévaluation de leur politique en matière de don de rein.
Plus récemment, Jacobovici a mis à profit ses compétences journalistiques lors d’enquêtes historiques et archéologiques. Il a développé une technique qu’il a baptisée « archéologie d’enquête ». C’est ainsi que Jacobovici est devenu une référence journalistique internationale en matière d’histoire. Il a été reçu à l’antenne de nombreuses émissions de télévision, notamment Anderson Cooper 360, Larry King Live, The Oprah Winfrey Show et NBC Today.
Jacobovici a animé trois saisons de la série The Naked Archaeologist (H2/Vision/History UK/IBA), reconnue mondialement. Ses plus récents longs métrages documentaires, The Lost Tomb of Jesus (avec James Cameron) et The Resurrection Tomb Mystery continuent de faire la manchette partout au monde. Jacobovici a reçu le prix spécial du jury pour ses reportages archéologiques au 8e Festival annuel du film archéologique, à Bruxelles. En 2016, Jacobovici produit et réalise une émission spéciale de deux heures intitulée Atlantis Rising, dont le producteur exécutif est nul autre que James Cameron. Sa diffusion est prévue en février 2017 sur les ondes de National Geographic/Discovery Canada.
Les articles de Jacobovici ont été publiés partout au monde dans des journaux reconnus. Au Canada, il a été publié dans The Globe and Mail, The Toronto Star, The Montreal Gazette et The Ottawa Citizen. Aux États-Unis, ses articles ont été publiés dans The New York Times, The L.A. Times, The Boston Globe et The Huffington Post. À l’échelle internationale, ses reportages ont été diffusés par la Associated Press et ses articles ont été publiés dans la International Herald Tribune.
Le premier livre de Jacobovici, The Jesus Family Tomb, coécrit avec Charles Pellegrino, a été publié en 2007 par Harper Collins. Traduit dans plus de 16 langues, ce livre est un succès international et l’un des meilleurs vendeurs du New York Times. La suite de son précédent ouvrage, The Jesus Discovery, publié en 2012 par Simon & Schuster, a été coécrit avec le professeur James Tabor. Son plus récent ouvrage, The Lost Gospel: Decoding the Ancient Text that Reveals Jesus’ Marriage to Mary the Magdalene, coécrit avec le professeur Barrie Wilson, est publié par Harper Collins au Canada et par Pegasus aux États-Unis. Lors de sa publication en 2014, il a été le meilleur vendeur du site Web Amazon aux États-Unis, dans la catégorie « Histoire et religion ».
Jacobovici est également coauteur de deux livres numériques : Michelangelo’s Angels and Demons et The James Revelation, publiés par Zoomerbooks, conçus pour accompagner sa série télé Biblical Conspiracies (Science Channel/Vision).
À titre de conférencier, Jacobovici a été invité à se prononcer lors de conférences sur de nombreux campus universitaires, dont ceux de Yale, Johns Hopkins, McGill, UCLA et l’Université York. M. Jacobovici détient un baccalauréat avec distinction de l’Université McGill en philosophie et science politique. Il détient également une maîtrise en relations internationales de l’Université de Toronto. Il est présentement professeur adjoint en études religieuses à l’Université Huntington, une branche de l’Université Laurentian, à Sudbury, en Ontario. Il est également codirecteur du projet d’excavation de Bethsaida, en Galilée, en Israël, directeur de l’excavation du tombeau de Talpiot à Jérusalem et membre de la Hellenic Society for Near Eastern Studies (HSNES).
Canado-israélien, M. Jacobovici parle couramment quatre langues : anglais, français, hébreu et roumain. Il est marié et père de cinq enfants.
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Réalisateur : Randall Okita
Producteurs : Jason Lapeyre, Chris Agoston, Tania Thompson, Robert Fisher, Darcy Van Poelgeest
Après la mort d’une amie, Hashi – un adolescent voleur – rêve de quitter la ville. Lorsqu’un proche est victime de violence, Hashi est contraint de choisir entre se battre et devenir ce qu’il craint, ou se sauver en laissant derrière lui ses repères. Cliquez ici pour voir la bande-annonce.
MESSAGE DES MEMBRES DU JURY
Dans The Lockpicker, la réalisation du portrait magnétique d’un adolescent qui souhaite avoir ce qu’il n’a pas nous a attirée. Le film capte de façon viscérale le désir, l’ennui et l’apathie de l’adolescence, présentant un synchronisme remarquable entre le réalisateur et le comédien. L’observation sensible et détaillée et la photographie stupéfiante de The Lockpicker rendent ce magnifique film à la fois intrigant et claustrophobe. Nous suivrons avec intérêt l’évolution de la carrière de Randall Okita.
Le Prix Découverte est remis au meilleur film à microbudget de l’année (budget de production inférieur à 250 000 $). Pour se qualifier, le film doit être sorti en salle et/ou avoir été admis à deux festivals canadiens reconnus pendant l’année.
Depuis des décennies, madame Stephenson contribue au succès créatif de l'industrie du divertissement au Canada. Elle a été une force vive à l'origine de l'implantation du Festival international du film de Toronto (TIFF) et a agi à titre de chef de la direction de l'Académie canadienne du cinéma et de la télévision à Toronto de 2011 à 2016, menant à la fusion des prix de l'Académie remis pour le cinéma, la télévision et les médias numériques et à la création des prix Écrans canadiens. Co-fondatrice de l'organisation Human Rights Watch au Canada, madame Stephenson est aussi présidente du conseil d'administration du Human Rights Watch Film Festival de Toronto, qui l'a d'ailleurs honorée en 2015. Elle est également la présidente du conseil d'administration du Festival international du film à Reykjavik.
Helga Stephenson est une leader primée dans les industries du cinéma et des arts médiatiques. Elle a été nommée à l'Ordre de l'Ontario en 2016, a été admise au Playback Hall of Fame, et a reçu le prix honorifique du Havana Film Festival pour son implication dans le cinéma latino-américain et le Havana Film Festival. Ses autres distinctions comprennent le Prix pour l'ensemble d'une carrière du Toronto Women in Film & Television, l'hommage de la ville du Toronto Eaton Centre récompensant ses contributions exceptionnelles, le prix William Kilbourn du Toronto Arts Awards pour l'ensemble de sa carrière, le prix Women Who Make a Difference, et l'hommage du Human Rights Watch.
Madame Stephenson a siégé au conseil d'administration du Festival International du Film de Toronto (TIFF) et à celui de l'Office national du film du Canada.
« La programmation canadienne du petit écran est plus divertissante, innovatrice et audacieuse que jamais », affirme la chef de la direction de l’Académie, Beth Janson. « Le public a parlé, et nous sommes fiers de pouvoir annoncer officiellement quelles sont les émissions canadiennes les plus populaires. »
Voici la liste les cinq émissions en lice dans chaque catégorie pour l’année de diffusion 2015-2016, basée sur des données fournies par Numeris.*
En ordre alphabétique :
HEARTLAND | CBC (CBC) (Seven24 Films)
La saison 9 de Heartland expose le clan Bartlett-Fleming alors que chaque membre de la famille entame un nouveau chapitre, laissant derrière les épreuves et les blessures du passé. Avec les collines idylliques de l’Alberta comme toile de fond, cette famille tissée serrée sait que tous les défis peuvent être relevés et chaque difficulté peut être surpassée tant et aussi longtemps qu’ils restent unis.
MOTIVE | CTV (Bell Media) (Motive Productions IV Inc.)
Mettant en vedette Kristin Lehman, Louis Ferreira, Brendan Penny et Lauren Holly, la quatrième et dernière saison de Motive mène l’histoire de la dynamique équipe des homicides à une conclusion puissante, alors qu’on continue d’explorer ce qui motive les meurtriers à commettre leurs crimes. Cette saison présente les choix déterminants auxquels chaque membre de l’équipe doit faire face quant à son avenir, ce qui les pousse à choisir ce qu’ils laisseront en héritage.
MURDOCH MYSTERIES | CBC (CBC) (Shaftesbury)
Plongé à Toronto à l’aube du 20e siècle à l’ère de l’invention, Murdoch Mysteries est un drame d’une heure ayant Detective William Murdoch (Yannick Bisson) comme point central, un détective méthodique et branché qui résout des meurtres horribles grâce à des techniques légales innovantes.
PRIVATE EYES | Global (Corus Entertainment) (Entertainment One)
Mettant en vedette Jason Priestley et Cindy Sampson, Private Eyes est un drame fascinant où l’on suit deux personnages forts et compétitifs qui enquêtent sur d’importants dossiers d’intérêt, les amenant dans des univers variés qui mettent à l’épreuve leur nouvelle association.
SAVING HOPE | CTV (Bell Media) (Entertainment One and ICF Films)
Onze mois après la finale explosive de la troisième saison, Saving Hope revient avec sa saison 4 où l’on suit Dr Alex Reid à son retour de congé de maternité alors qu’elle est confrontée à de nouveaux défis et changements. La finale spéciale de deux heures présente Dr Charlie Harris alors qu’il subit une opération chirurgicale pour retirer une tumeur agressive au cerveau. Il est confronté à la vengeance d’un ancien patient armé aux Fellowship Awards de l’hôpital Hope Zion, laissant le destin d’Alex et de Charlie en suspens. Erica Durance et Michael Shanks y sont en vedette.
En ordre alphabétique :
THE AMAZING RACE CANADA | CTV (Bell Media) (Insight Production Company Ltd.)
Animée par Jon Montgomery, médaillé d’or olympique et récipiendaire d’un prix Écran canadien, la saison 4 de The Amazing Race Canada présente dix équipes, chacune formée de deux Canadiens ayant une relation préexistante, dans la plus grande course jamais vue au pays. Les concurrents traversent le Canada pour relever une panoplie de défis et vivre des aventures. Le couple formé de Steph et Kristen franchit le fil d’arrivée en premier, ce qui leur permet de repartir avec le grand prix.
BIG BROTHER CANADA | GLOBAL (Corus Entertainment) (Insight Production Company Ltd.)
L’ultime expérience sociale permet à un groupe d’étrangers de vivre ensemble dans une maison où sont captés chacun de leurs gestes par des douzaines de caméras et de micros, 24 h par jour. Chaque semaine, ils s’affrontent dans des défis et passent au vote pour exclure un à un leurs adversaires du jeu. Lorsque la finale arrive, les sept derniers participants évincés forment un « jury » qui devra choisir qui des deux finalistes remportera le grand prix.
CANADA’S WORST DRIVER | DISCOVERY CHANNEL (Bell Media)(Proper Television Inc.)
Le pilier de Discovery Channel Andrew Younghusband est de retour à l’animation de cette série canadienne hilarante et éducative qui suit huit automobilistes, chacun nommé par un ami ou un membre de sa famille, qui tentent de prouver qu’ils ont les compétences nécessaires pour réussir leur réadaptation et ainsi échapper au malheureux titre du « Pire conducteur au Canada » (« Canada’s Wost Driver »).
DRAGONS’ DEN | CBC (CBC)
Dragons’ Den présente cinq multimillionnaires qui ont l’expertise et le savoir-faire pour transformer de bonnes idées en fortunes incroyables. Chaque semaine, des entrepreneurs ont l’occasion d’une vie de faire valoir leurs idées d’affaires aux financiers qui ont l’argent et l’expérience nécessaires pour transformer leur compagnie en succès entrepreneurial.
MASTERCHEF CANADA | CTV (Bell Media) (Proper Television)
MasterChef Canada présente les juges appréciés Michael Bonacini (empire de la restauration O&B), Alvin Leung (Bo Innovation à Hong Kong) et Claudio Aprile (restaurants Origin), qui guident un groupe de cuisiniers amateurs à travers une série de défis de haute voltige pour courir la chance de remporter 100 000 $ et le titre du prochain MasterChef canadien.
* Estimations d’auditoire fournies par Numeris à partir d’une liste des émissions de télévision les plus regardées au Canada (séries, séries limitées et films télévisés) fournie par l’Académie canadienne du cinéma et de la télévision et ses partenaires diffuseurs. Analyse basée sur l’auditoire canadien 2+, auditoire moyen par minute pour la période allant du 1er septembre 2015 au 30 août 2016, émissions originales (en direct plus sept jours) avec 50 % ou plus des émissions diffusées pendant la saison télévisuelle 2015-2016.