Le programme de Bourses de l'Académie pour la relève permet à des créateurs.trice.s émergent.e.s qui ont terminé ou qui sont en voie de terminer une formation en cinéma, en télévision ou en médias numériques d’effectuer un stage rémunéré de 10 semaines au sein d’une entreprise ou d’une production audiovisuelle. Le programme offre aux créateurs.trice.s de la relève de vivre une première expérience sur le marché du travail en collaborant avec des professionnel.le.s de l’industrie.
Afin de favoriser une diversité de talents émergeants au sein de l’industrie audiovisuelle, le programme de Bourses de l’Académie pour la relève remettra sept bourses d’une valeur de 6 000 $. Trois des six bourses sont réservées spécifiquement à des personnes de groupes sous-représentés : Premières nations et Inuit, les personnes noires, racisées, les personnes en situation de handicap et les personnes de la communauté LGBTQ2+.
L’Académie encourage toutes les personnes éligibles, sans égard à leur genre, à leur identité, à leurs capacités, ni à leur orientation sexuelle, y compris les membres des Premières nations et Inuit, les personnes noires, racisées ou en situation de handicap, ainsi que les membres de la communauté LGBTQ2+ à poser leurs candidatures.
Ce programme est une initiative appuyée par l’AQTIS 514 IATSE, la Banque Nationale, Bell Média, Corus, Kassiwi Média, Téléfilm Canada et Turbulent.
À la recherche d’un nouveau médium créatif, Léa Barsalou termine son diplôme d’études collégiales en littérature et s’inscrit à l’Université Concordia au baccalauréat en production cinématographique.
Lors de son parcours scolaire, elle se spécialise en direction photo, une vocation qu’elle poursuit à sa sortie de l’université avec de nombreux courts métrages de fiction, documentaires et vidéoclips.
Chadi Bennani, jeune cinéaste d’origine marocaine et québécoise, entame ses études en cinéma à l’Université du Québec à Montréal en 2019. Passionné par le storytelling, il confirme rapidement son amour pour le cinéma et les multiples dispositifs créatifs s’offrant à son imaginaire.
Durant ses études il réalise notamment Nicole, documentaire traitant du décès de sa grand-mère et du deuil vécu par sa mère alors qu’ils entreprennent de vider l’ancien appartement de cette première.
Son intérêt pour l’art de raconter par l’image amène Chadi à entreprendre, entre autres, la direction de la photographie du long-métrage documentaire Elle va crier, un projet s’étalant sur plus d’un an qu’il approche en parallèle de ses études.
Concluant son baccalauréat en 2022, Chadi quitte l’université encore plus curieux et passionné que le jour où il y a d’abord mis pied, fébrile de découvrir les histoires qu’il pourra raconter.
Mikaëla Daoust est une cinéaste basée à Montréal. Elle poursuit ses études en cinéma d’animation à l’université Concordia de 2017 à 2022 où elle réalise Inverted Polarities, et Regresar qui est présenté au Festival Rendez-vous Quebec Cinema 2021.
Spécialisée en animation stop-motion, elle présente un intérêt tout particulier pour la texture de la lumière et le rythme du montage. Ses films explorent des questions identitaires et environnementales à travers une esthétique minimaliste. Elle cherche notamment à développer des pratiques artistiques écoresponsables, et utilise souvent des matières recyclées dans ses films.
Bachelière en cinéma à l’Université de Montréal, Myriam explore les plateaux de tournage pendant deux étés. Son désir de créer du contenu inclusif l’amène à s’inscrire au programme mixte offert par l’INIS, profil scénariste. Elle y écrit sa première web-série Rima + Jacob (2020), et remporte le prix What’s Next : Writer Award au Webfest Berlin 2020. Elle est également récipiendaire de la bourse Louise-Spickler. Après ses études, Myriam saute à pieds joints dans l’écriture à temps plein de ses projets, dont une web-série éclatée pour Télé-Québec et un long-métrage qui explore l’expérience de l’entre-deux identitaire.
Originaire de Tiohtià:ke, Montréal, Kayla Fragman est un.e artiste multidisciplinaire. Iel est un.e réalisateur.rice de documentaire émergent.e avec un intérêt pour les histoires intimes liées aux thèmes de la mémoire, du deuil et de l’immigration parmi sa famille. Ayant obtenu.e un baccalauréat en Film Production à l’Université Concordia, Kayla a développé une voix unique dans le documentaire personnel, réalisant plusieurs œuvres sur divers membres de sa famille. Les thèmes de la filiation et de la mémoire sont au cœur de sa pratique en tant que cinéaste et monteuse. Iel a notamment réalisé Ilha da Rainha (2019) qui a remporté le Grand Prix des Rencontres Pancanadiennes du cinéma étudiant au Festival du Nouveau Cinéma ainsi que 8 autres sélections en festivals et Tio Kevin (2021) qui est en cours de distribution. Avec son héritage juif et portugais, Kayla cherche à lier le parcours intergénérationnel de sa famille ainsi qu’une exploration de la quête identitaire par l’entremise de ses documentaires. Iel occupe le poste de monteur et se crée une place au sein de l’industrie en s’intéressant à un cinéma qui explore l’hybridité des genres et qui redéfinit les limites de la forme. Iel s’efforce particulièrement au développement d’histoires inclusives et de personnages qui jouent avec la notion d’identité culturelle, du genre et de sexualité. Kayla travaille actuellement sur le développement de son premier long métrage documentaire.
Romane Garant Chartrand est une jeune cinéaste originaire de Montréal. Bachelière en cinéma à l'Université du Québec à Montréal ainsi que diplômée en scénarisation cinématographique, c’est avec un regard sensible et une approche bienveillante que ses films explorent les thèmes de la jeunesse, la quête de soi et les enjeux féministes. Elle réalise Dětí (2019), présenté en film d’ouverture au festival Plein(s) Écran(s), Comme des garçons (2020) qui se mérite une mention d’honneur au Festival Émergence en plus d’être en compétition au RVQC, ainsi que LOVE-MOI (2021), présenté en avant-première au Festival du Cinéma International en Abitibi-Témiscamingue et en première canadienne aux Rencontres Internationales du Documentaire de Montréal en compétition nationale. Il remporte également deux prix et trois mentions au Gala Prends ça court! 2021 ainsi que le prix Coup de cœur du jury au festival Plein(s) Écran(s) 2022. Tout juste diplômée, elle est sélectionnée par le studio documentaire francophone de l’Office National du Film à l’initiative Repêchage qui est destinée aux cinéastes de la relève et dans le cadre duquel elle travaille présentement sur un troisième court-métrage documentaire, son premier en contexte professionnel.
Mia Lainey est une jeune cinéaste membre de la Nation huronne-wendate. Elle a toujours été attirée par sa culture et les questions identitaires en général. C’est d’ailleurs en faisant son projet personnel en secondaire 5, un court documentaire sur l’identité autochtone chez les jeunes vivant à l’extérieur des communautés, qu’elle se découvre un intérêt pour raconter des histoires à travers le cinéma. Elle fait alors un DEC au Cégep de l’Outaouais en Arts, lettres et communications, profil Cinéma qu’elle termine en 2022. Elle poursuivra ses études à l’UQAM en scénarisation cinématographique à l’automne 2022.
Née le 12 août 1998 à Québec, Justine a commencé dès 17 ans à étudier le cinéma au cégep de Sainte-Foy, pour ensuite entamer un certificat en études cinématographiques à l’Université Laval. Elle déménage à Montréal à l’âge de 20 ans pour poursuivre ses études à l'UQAM au baccalauréat en cinéma et c’est dans ce programme qu’elle réalise trois courts métrages, Vitek est mort, La mort d’Elvis et son film de fin d’études Charmante, récipiendaire du grand prix Post-Moderne - SLA - Piccolo lors de leur soirée de finissants. Graduée en 2021, elle débute une maîtrise en cinéma et images en mouvement, adoptant une approche féministe en rédigeant son mémoire sur le regard féminin dans le cinéma masculin: le western contemporain. Elle commence conjointement sa carrière de réalisatrice émergente en réalisant son premier court métrage indépendant, Peau de pêche, tourné à l’été 2022 et financé par le Conseil des Arts du Canada. Elle aspire à participer au changement du milieu du cinéma québécois en encourageant la production d'œuvres inclusives et représentatives qui sortent des normes établies.
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Le programme des Bourses de l’Académie pour la relève vient en appui aux futur•es professionnel•les qui souhaitent faire carrière au sein des industries de l’image et du son. Les talents sélectionnés reçoivent une rémunération pour 10 semaines de stage dans une entreprise ou sur une production audiovisuelle.
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